jeudi 11 octobre 2018

Le dernier magicien - Lisa Maxwell (Casterman)

Le dernier magicien - Lisa Maxwell (Casterman)


Un roman que j'attendais avec tellement d'impatience que je lorgnais ma boîte aux lettres tous les midis avec espoir qu'un colis m'y attende.
Je me suis évidemment jetée dessus dès réception.

Enfin un roman ado qui possède les caractéristiques des romans adultes! Enfin un roman ado qui rejoint toutes les générations pour correspondre à (presque) tous les âges! 

Le Dernier magicien, c'est avant tout un univers riche et dense .
Original, avec son intrigue qui se déroule en majeure partie dans le passé, son ambiance à la New York dès années 1900. Et autant vous le dire, j'adore cette ambiance!!!
Déroutant, avec ces personnages complexes, ni tout à fait gentils, ni tout à fait de bons gros sal*pards. On les aime un peu, puis plus du tout. Ils nous agacent, puis nous font pleurer... Et leurs pouvoirs magiques! J'y ai trouvé une touche d'originalité 

Mais le réel atout du Dernier magicien est sans aucun doute la richesse de son univers. Quand on rentre dans cette histoire, on pénètre dans un monde qui sent le crottin de cheval, on s'accoutume des moeurs de la génération, on frissonne de peur et de froid... En bref, en lisant Le Dernier magicien, on découvre toute une époque, presque comme si on y était.

Mais il faut savoir aussi que Le Dernier magicien, c'est aussi des longueurs, et un livre qui ne justifie pas franchement ses 600 et quelques pages. 
Le Dernier magicien, c'est également des sauts dans le passé bien foireux niveau cohérence. 
Parce que, ok c'est intéressant tous ces voyages dans le temps, mais faut tout de même garder un minimum de cohérence, et savoir la garder tout au long du pavé.
Parce que malgré les 600 pages qui supposent un beau bébé bien conçu, ca devient grave le bordel  aux 2/3 du bouquins, et là, lauteur m'a paumé. Complètement paumée. Je me suis retrouvée avec tout un tas de question du genre "mais pourquoi ils peuvent faire ça ? Mais comment c'est possible?" ARGHHH

Finalement, les 100 dernières pages ont été difficiles à avaler, en partie à cause de cela...
Pour moi, un roman qui a vocation à faire vivre son univers à 100%, qui possède 600 pages d'une époque riche et complexe, ne doit pas virer en noeud de boudin comme ça...

Quelle tristesse...
Quelle déception...
Car c'était pourtant tellement bien parti!

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