mardi 19 septembre 2017

Journal d'un vieux dégueulasse (C. Bukowski)

Journal d'un vieux dégueulasse (C. Bukowski)

J'aime les livres qui sortent des sentiers battus. J'aime me piquer le cul dans les ronces. J'aime errer, gambader, patauger dans la bouillasse. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Bukowski m'a donné ce que je voulais.


Parce que dans Journal d'un vieux dégueulasse, tout est abjectement bon. C'est juteux, c'est dégueulasse, ça dégouline de partout (et pas de bons sentiments).

À coup de grotesque, Bukowski nous emporte dans une suite de très courts récits, petite histoires vulgaires et terriblement cyniques. Je me suis bien marré, et j'ai refermé le bouquin en me disant : « j'en veux encore ! ».

Bon, il faut dire que c'est tellement court (mais si bon !), que je ne pouvais qu'en redemander.

En même temps, c'est le genre de livre dont tu ne ressors pas vraiment indemne (quand tu parviens à aller au-delà du caractère vulgaire de la chose, évidemment).

Parce que Bukowski nous renvoie en permanence à notre condition débile, à l'animal qui sommeille (ou pas) en chacun de nous. La virulence de son écriture m'a énormément plu, tout comme cette volonté de transmettre la vie dans sa pure trivialité.

Bukowski, c'est du puissant, du sacré. Faut pas toucher (mais on a le droit de le lire, le relire et le re-relire, cela va de soi). 

1 commentaire:

  1. Je suis vraiment curieuse... Je crois que je vais aller jeter un coup d'œil à ce livre!

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